Nom : Murikomu

Prénom : Haruka

Age : 27 ans

Nationalité : Japonaise, Suédoise

Poste désiré dans la Pension : Professeur de japonais

Sexe : Masculin

Description physique : Je ne sais absolument pas comment je peux me décrire de manière objective... Les informations essentielles, ce sera facile. Ma taille est d'un mètre quatre-vingt, pour un poids de soixante-trois kilos. Mes cheveux sont châtains foncés, d'une longueur acceptable, mal coiffés et remplis d'épis. Mes yeux sont vairons. Le gauche est marron alors que le droit est bleu comme l'océan. Ça, c'était objectif ! Si je devais donner mon avis, je dirais que je ne suis pas moche du tout... Je fais mon âge, quoiqu'un un peu plus jeune. Je ne déteste pas mon physique, je sais que je suis bien pourvu. Le seul problème, ce sont peut-être mes yeux... Personnellement, ça ne me dérange pas tellement, c'est l'avis de certaines personnes qui est dérangeant.

Description morale : On va faire court, ok ? Je ne m'embête pas pour la plupart des problèmes, je laisse faire, et je ne m'en mêle pas. C'est un peu... Puérile pour quelqu'un de mon âge, mais il n'y a pas d'âge pour agir comme bon nous semble. Quand je dis que je ne participe pas à la résolution du soucis, c'est que je laisse littéralement les autres se démerder sans moi ! Et j'envoie balader si on me reproche quelque chose. Je ne fais ça que lorsqu'une autre personne peut s'occuper de la chose. Et oui, je ne suis pas un flemmard !

On peut dire que je ne suis pas pressé, que je ne stresse pas facilement et que je sais garder mon calme... Oui, enfin. Attention aux livres qui volent dans la classe, ils ont souvent une cible. Je n'éclate pas de rage, cependant. C'est un geste tout à fait maîtrisé et souhaité, mon expression ne vire pas au rouge en même temps que mon bras s'élève. Je fais mon travail de prof, les élèves se débrouille pour le leur ! Certes, je participe en plus pour aider, mais je ne tendrais pas la main à ceux qui ne veulent pas réussir.

J'aime m'intéresser à toute chose futile, alors mes paroles divaguent pour raconter du hors-sujet lorsqu'il faut se concentrer sur le cours... Oh, ne vous en faites pas ! Je sais donner du travail si ça ne bosse pas assez. On me juge trop dur au niveau de ma notation, mais je me trouve juste. Si quelque chose ne va pas, il n'est pas étonnant que je fasse un commentaire devant l'entièreté de la classe ! Les timides ne vont peut-être pas apprécier ça.

Histoire : Il était une fois une future maman très pressée de rejoindre l'hôpital de la ville. Son mari, futur papa, avait presque du mal à conduire tant l'excitation faisait trembler ses mains. Madame donna naissance à un magnifique bébé, le seul et unique enfant de la famille ! Leur bonheur pouvait clairement se lire sur leurs visages. Le bébé, c'est moi. N'allez pas me demander pourquoi j'ai présenté ma naissance de la sorte, je n'avais juste rien d'autre à sortir. Je suis né en  Suède, dans la ville natale de ma mère. J'y ai passé les cinq premières années de ma vie, puis, nous avons déménagé pour la France pour une durée de sept ans. Ce n'est qu'après que nous avons déposé  nos bagages au Japon, lieu de naissance de mon père. Notre escale de sept ans ne devait durer qu'un ans, au départ, mais le travail de ma mère nous a obligé à reculer notre déménagement dans le pays du soleil levant.

Parler japonais ne m'a pas déstabilisé, mes parents m'entraînaient souvent (il m'arrivait cependant de confondre français, suédois, et japonais)... Ce qui a été compliqué, c'est l'adaptation. Le premier collège dans lequel je me suis trouvé n'acceptait pas la présence d'étranger, alors j'ai rapidement changé. Je n'ai plus eu de problème après ça. Dans mes études non plus. J'ai toujours fait en sorte de conserver un niveau qui répondait aux attentes de mes parents tout en conservant une vie sociale... C'était pas facile, et au final, je suis devenu prof, mais il n'empêche que j'ai réussi. Mes parents avaient beau être très aimants, ça n'empêchait pas leur sévérité d'être proportionnelle à cet amour.

En parlant d'amour, j'ai été marié, une fois. J'en parle comme si ça n'avait été qu'une amourette, mais pourtant... Je l'ai rencontré à la fac, et nous avons fait les choses rapidement. Deux ans après notre rencontre, on était marié et elle attendait un gosse. J'avais 23 ans, et je ne me sentais pas près à m'occuper d'un enfant. Le temps que je me prépare, elle est partie. Je commençais à vouloir voir le marmot, et je n'en ai jamais eu l'occasion... Il aurait fallu une enquête approfondie pour la retrouver, car son nom et prénom n'étaient plus les mêmes. Cette histoire m'a vraiment touché, mais ça va faire quatre ans... J'ai postulé dans une pension assez éloigné de notre maison, et j'ai déménagé pour se faire. Ça a pris du temps, cela dit.

  

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